Kana M.Ενοχή - I never believed that I would concede and let someone trample on me.

Kana M.Ενοχή

Physique

En apparence humaine :

Kana mesure 1m56 et est toute mince. C'est donc une jeune femme très menue à la peau très pâle, aux longs cheveux blanc et une paire de yeux bleus perçant qui semble vous jauger quand elle vous regarde. Très féminine, elle porte très souvent des robes ou des jupes très courtes ainsi que des hauts plutôt fantaisie.

En apparence semi-humaine :

Oreilles et queue de félin viennent s'ajouter à son apparence physique. Elle garde la même taille et la même corpulence et ses yeux bleus se parent d'une lueur doré. Ses dents ne sont plus de simples petites quenottes mais des crocs pointus et tranchants.

Caractère

De part son apparence physique, on pourrait penser que Kana a tout d'une jeune fille calme et posée. En réalité, elle est beaucoup plus complexe que ça. Pas bien grande, d'aspect mignonne et très féminine, son visage angélique  et son petit côté attachant trompent à bien des égards.
Kana est sociable, débrouillarde et de nature très curieuse et peut très facilement se faire apprécier de la plupart des gens qu'elle rencontre. Ce n'est pas pour autant que tous trouvent grâce à ses yeux. Elle se méfie généralement des nouvelles têtes et encore plus des humains dont elle voue une haine presque viscérale et à juste titre d'ailleurs. Ayant été manipulé très jeune par l'un d'eux, ce dernier l'ayant totalement influencé dans ses choix, exerçant sur elle une emprise dont elle n'a jamais su se défaire jusqu'à la mort de cette homme, Kana est sur ses gardes en permanence quand il s'agit des rencontres qu'elle peut faire et se détourne complètement de ces dernières quand elle se rend compte qu'il s'agit de simples humains. Pour elle, ils incarnent uniquement la malfaisance et le vice, rien de plus. Se savant très naïve, c'est pour elle un moyen de protection pour ne plus jamais retombée sous emprise ou se faire manipuler par un autre.

Si vous êtes un être humain ou que vous parvenez à vous mettre à dos Kana, vous pouvez voir ses côtés beaucoup moins sympathiques. Étant de nature capricieuse, impulsive et susceptible, la jeune femme a du mal avec l'autorité, ce qui, elle le sait, ne sera pas toujours simple quand on choisi de rejoindre une école en tant qu'élève. Cependant, elle sait pourquoi elle le fait et essayera le plus possible de prendre sur elle quand bien même elle doit afficher un beau sourire hypocrite aux membres chargés de faire respecter l'autorité. Elle n'en pensera pas moins mais si elle sera amenée à être poussée dans ses retranchements, elle campera sur ses positions, étant très obstinée. À vous donc de savoir comment la prendre.

En résumé, Kana est donc un visage d'ange avec le diable au corps.

Don

“Les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton.”

Tout comme son frère, Kana a la capacité de prendre l'apparence d'un tigre blanc. Plus petite que ce dernier que ce soit sous sa forme humaine ou sous sa forme animal, la tigresse mesure tout de même deux mètres. La transformation demandant beaucoup d'énergie et Kana étant jeune et toute menue, elle préfère garder son apparence humaine, non pas parce qu'elle s'y sent plus à l'aise, c'est même tout le contraire, mais parce que cela l'épuise parfois jusqu'au malaise. Elle attend beaucoup de l'école pour apprendre à gérer ses transformations sans s'épuiser cruellement mais peut-être se fait-elle trop d'illusions. Heureusement sa forme semi-humaine lui offre un bon compromis et permet à la jeune femme de moins être frustrée dans l'utilisation de son don. Tout comme son frère, elle a des oreilles et une queue de tigre ainsi que des yeux dorés lui offrant ainsi toutes les capacité du félin comme l'ouïe sur-développée, l'agilité et la nyctalopie.

''Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre.''

Pyrokinésie :

Kana a le pouvoir de créer, manipuler et contrôler le feu avec son esprit. Elle peut donc créer des flammes à sa guise ou transformer une étincelle en un véritable brasier. Ce pouvoir est intimement lié à ses émotions. Elle sait donc qu'il faut qu'elle fasse très attention en cas de conflit pour ne pas transformer le milieu dans lequel elle se trouve en un gigantesque feu de joie et les gens qui sont auprès d'elle en un tas de cendres.

Histoire

De mes parents, je ne me rappelle de rien. Tout ce que je sais d'eux, c'est ce que mon grand-père et mon frère m'ont raconté d'eux. D'après ce que je sais mon père n'était pas quelqu'un de très équilibré dirons-nous. Ma mère avait l'air très beaucoup plus maternelle mais elle est morte alors que j'étais à peine née. Forcément, on a vu mieux comme schéma familial pour apprendre à connaître ses parents. C'est mon grand-père qui s'est occupé d'Elios et de moi. Je me rappelle de son visage rassurant, de sa force de caractère et de l’énergie qu'il dégageait. Mais très vite, la maladie s'empara de lui et ma seul figure paternelle devint mon frère. La seule figure d'autorité aussi. Ça roulait comme ça depuis que j'étais née et je n'avais toujours que connu ça. Un frère qui s'occupe de l'éducation et de l'entretien de sa sœur pour moi c'était la normalité absolue. Je ne discutais que très rarement ce qu'il me disait. Que ce soit pour l'aider à la maison, pour les tâches du quotidien mais aussi pour la gestion et l'apprentissage de nos dons à tous les deux. L'air et le feu dans la même fratrie, on avait plutôt intérêt à apprendre à le gérer. Je grandissais donc comme ça, me forgeant auprès de mon aîné que ce soit dans tous les aspects de ma vie. Quand notre grand-père ne fut plus capable de s'occuper de nous, Elios et moi furent placé en foyer d'accueil. Mais nous ne nous sentions pas à notre place là-bas, entourés d'humain et sous une figure d'autorité dont il ne voulait pas et moi non plus par la force des choses. Il était ma seule figure d'autorité depuis toute petite. Personne d'autre. Mon frère fuguait souvent mais il ne voulait pas me laisser derrière donc il m'emmenait avec lui. Ce fut comme ça que nous avions grandi et évolué côte à côte. Seuls et avec personne d'autres.

Jusqu'à ce qu'il arrive... Derek. Cet homme si solaire, si charismatique, si drôle. J'avais 13 ans quand je le rencontrais. Il ne me fallu pas beaucoup de temps pour tomber sous son charme dans un premier temps puis follement amoureuse par la suite. Il avait 18 ans et je pensais pouvoir le suivre jusqu'au bout du monde. J'acquiesçais à tout ce qu'il disait, s'il actait quelque chose, c'était comme ça et pas autrement et ça m'allait très bien. Je pouvais passer des heures et des heures à l'écouter parler et à rire avec lui. Alors fatalement, un jour j'ai eu très envie de le présenter à mon frère. Sauf que le moins que l'on puisse dire, c'était que le contact ne se passait pas très bien entre Elios et Derek. C'était même pire que ça en réalité. Dès qu'il avait passé la porte pour rentrer chez lui, mon frère m'interdisait de le revoir. La douche froide. Pour moi c'était impensable, irréel même d'imaginer un monde sans Derek. À partir de ce moment, le lien qui m'unissait à mon frère commençait à s'étioler. Je refusais tout net de lui obéir et les disputes devenaient de plus en plus fréquentes et violentes jusqu'à ce qu'elles deviennent quotidiennes ! On avait dû créer quelques incendies et ouragans à nous tous seuls d'ailleurs. Tous les jours, Elios me défendait de rejoindre Derek mais je parvenais quand même à mes fins. Mon agilité de tigresse me permettant sans peine de sauter par une fenêtre ou au dessus d'une rambarde pour rejoindre celui que je pensais être l'homme de ma vie. J'arrivais chez lui, nous nous aimions, je pleurais au sujet de la situation avec mon frère, il me consolait, avait des mots rassurants et nous nous aimions encore et encore. Il me disait que j'étais tout pour lui, qu'il ne laisserait rien ni personne nous séparer, qu'il ferait ce qu'il fallait si ça devait arriver. Et les semaines défilaient ainsi. Derek parlait, je prenais ses paroles comme paroles d'évangiles. Elios s'opposait et je me fâchais contre lui, ne prenant pas cas de tout ce qu'il pouvait dire.

Puis ce jour arriva... Aujourd'hui encore j'ai du mal à croire que c'est vraiment arrivé. Je n'arrive pas à croire que j'ai pu être d'accord avec ça et, pire, que je l'ai encouragé. Au tribunal, ils ont parlé de manipulation, d'emprise sur personne vulnérable. Ils ont parlé d'aliénation aussi. Quoiqu'il en soit, quand Derek a senti que j'étais assez ''mûre'' pour entendre, il a exprimé l'idée que la seule solution pour que nous puissions vivre notre amour au grand jour, c'était avec la disparition d'Elios. Que sans ça, nous serions toujours obligés de nous cacher, qu'il ne pourrait plus le supporter et qu'un jour, il serait obligé de me quitter. Ce que je redoutais au plus haut point. Alors quand il a proposé de nous en débarrasser, j'ai dis oui. Je lui disais toujours oui. Je ne savais pas faire autrement. Derek m'a demandé la clé de notre maison, je la lui ai donné. Il m'a dit de faire comme si je ne savais pas qu'il viendrait régler le compte d'Elios ce soir là. J'ai fais comme si je ne savais pas. Il m'a demandé de faire ma valise pour que nous partions dès que ça serait fait. J'ai fais ma valise. Attendant assise sur mon lit la suite des événements. Ce qui ne tardait pas à arriver. Des bruits, des cris, des coups, jusqu'à ne plus rien entendre du tout. Alors j'avais dévalé les marches pour y trouver Derek gisant dans son sang la gorge tranchée et mon frère debout devant son corps. Folle furieuse et de chagrin, j'avais fais savoir à Elios que j'avais voulu être débarrassé de lui, ne lui cachant même pas que j'étais au courant du plan de Derek.

La suite s'enchaînait très rapidement. Je fus placée dans un foyer d'urgence pour mineurs dans un premier temps. Puis le procès où Elios et moi furent acquittés de toutes les charges retenues contre nous. C'était la dernière fois que je voyais mon frère. Le juge ordonna mon placement dans une unité psychiatrique dirigée par des humains tous plus abjectes les uns que les autres. Séances avec des psychiatres, avec des psychologues, traitement à base de cachets qui me shootaient complètement et que je faisais semblant d'avaler avant de les cracher dès que possible, sorties interdites, barreaux aux fenêtres, porte fermée à clé tous les soirs... Je voulais quitter cet endroit quoiqu'il en coûte. Alors je me suis faite la malle une première fois mais la police m'a vite retrouvé sur le quai d'une gare. Me demandant où est-ce que je comptais aller. Bonne question... je n'y avais pas réfléchi, j'étais seule désormais. Mon frère me haïssait, mon petit ami était mort, je n'avais plus de famille, Derek m'avait isolé de mes amis. J'étais seule au monde. Alors je suis retournée dans ce maudit foyer que je haïssais, je haïssais surtout les gens qui le tenait. Des humains...
Cependant, tout n'était pas à jeter dans cet endroit. C'est lors de ces séances avec tous ces médecins que je me suis rendu compte de l'ampleur de l'emprise qu'avait eu Derek sur moi. Je n'étais pas sa petite amie, j'étais sa marionnette. Il m'avait attaché alors que je me sentais forte à ses côtés. Ça m'a permit d'ouvrir les yeux et de comprendre qu'il n'était rien d'autre qu'un abuseur, un profiteur, de véritables attaques psychologiques. Un manipulateur dont j'étais amoureuse et que j'aimais encore malgré tout ça. Qui m'avait utilisé longtemps et qui était mort désormais.
Tué par la main de mon frère dont je n'avais aucune nouvelle, rien. Je ne savais pas ce qu'il devenait et plus le temps passait plus je m'interrogeais.
Est-ce que je lui en voulais encore pour ce qu'il avait fait ? Oui peut-être un peu.
Est-ce que je lui en voulais d'avoir voulu sauver sa propre vie et de ne pas s'être laissé tué ? Sans doute beaucoup moins !
Une chose était sûre, la personne à qui j'en voulais le plus c'était moi ! D'avoir été aussi naïve pour tomber entre les griffes d'un manipulateur. D'avoir été aussi fragile psychologiquement pour le laisser faire de moi ce qu'il voulait jusqu'à fomenter le meurtre de mon propre frère.
Aussi l'idée de le retrouver commençait à prendre de plus en plus de place dans ma tête. Je savais que j'avais encore besoin de soins psychiatriques, que j'étais encore très fragile et que je n'étais pas très saine d'esprit ni même très stable, mais tant pis.

Alors j'avais choisi de m'enfuir une seconde fois. Une dernière fois, cette fois ces maudits humains ne m'attraperaient pas, je m'en faisais la promesse. Je choisissais de prendre un nouveau nom, pour être encore plus certaine qu'on ne me retrouve pas et qu'on ne me lie plus à tout ça. Et c'était bien ce qui arrivait car à la minute où j'avais quitté ce foyer, un homme qui sortait de je ne sais où, m'indiquait qu'il savait où était mon frère et que si je le souhaitais il m'emmenait sur une île, une école plus précisément la Daylight School. Je me retenais de crier un « mais qu'est-ce que tu fabrique dans ma tête toi sale malade ?! » à son adresse mais ma curiosité piquée à vif, ma naïveté peut-être aussi, me poussait à le suivre. Direction donc la Daylight School, là où je pourrais retrouver mon frère.

« Alors bro, je t'ai manqué j'espère ? »

Derrière l'écran

Qui es-tu ? Rosaline mais Rosa c'est bien !

ton âge : L'âge du Christ mais sans la barbe

Code du règlement :

Comment as-tu découvert le forum ? : Fufu <3    

Un petit mot d'amour ? Si je ne devais manger qu'un seul aliment le reste de ma vie, ça serait des sushis (et en plus ça rime !) du coup je suis super contente d'être là