Daylight School
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


 
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Opale Caladrius - Qui veut un dolipraaane ? [En cours]

 :: Accueil :: Les inscriptions :: Dossiers acceptées Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Ven 8 Sep - 15:51
Opale Caladrius - Qui veut un dolipraaane ? [En cours] Fj7x

Opale Caladrius



Identité

Nom Caladrius

Prénom Opale

Age Il ne saurait pas dire exactement, mais il est né aux alentours de 1730. Donc, bientôt les 3 siècles ! Papi. N’empêche, on situerait son âge entre 25 et 30 ans, sans compter les cheveux blancs.

Race Caladre (Une créature avec une longévité plus élevée que la moyenne, sans être immortel, associée aux oiseaux de présages).

Orientation Pan

Rôle Infirmier


Physique

Opale Caladrius - Qui veut un dolipraaane ? [En cours] Ar5h
Une brève odeur de cigarette et de vieux livres marquent son passage. Une silhouette discrète mais dont la teneur est loin d’être spectrale.  Grande dans l’encadrement de sa porte, habillée de vêtements élégants. Quoique, si on regarde bien, on remarque l’usure dans les coutures, les plis et les boutons de cuivre à la patine ternie. Une blouse, des chaussures datées, la simplicité lui va tant qu’elle reste de goût.

Opale est un homme discret, ses mains délicates sont spectatrices de ses expériences, il prend soin de les couvrir de gants. Ses mouvements sont toujours minutieux, calculés, il y apporte de l’importance jusqu’au détail. Son corps parle surement plus que son visage, placide et son regard qui file d’un côté ou l’autre de la pièce. Ah oui, ces yeux, pâles, d’un bleu violacé si clair qu’ils se perdraient dans le blanc. Eux, ne sont pas très bavards, a vrai dire ils n’expriment souvent rien. Oh Opale n’est pas aveugle, mais il s’y dirige sûrement. Il distingue les formes, les mouvements, les couleurs, les « auras » comme il aime le nommer. Son air rêveur, il ne le maîtrise malheureusement pas, lui.

Ses cheveux blancs ondulés sont soignés, souvent attachés à l’arrière de sa tête avec un ruban, dévoilant ses oreilles légèrement pointues. Des épis qu’il ne peut pas contempler dans le miroir échappent à son attention et quelques mèches anthracites les parsèment autant que ses cernes marqués. Ses grains de beauté reposent sur ses joues, sa nuque et le reste de son corps. Sa carnation est pâle, presque translucide voire violacée sous certaines lumières. Il ressemble à une créature des coulisses, mais cela l’agace profondément quand on le confond avec un vampire ou une goule. Opale est atteint d’albinisme en réalité, jusqu’à ses cils ne possèdent aucune pigmentation.

Sa taille svelte est un faux semblant face aux heures passées penché à son bureau dans des angles incongrus. Il ne la doit qu’à un régime drastique, un repas unique par jour et souvent mal réglé. Sans compter les nuits sans sommeil. En réalité, Opale cumule de nombreuses particularités bien humaines et les années passant, cela empire. S’il se préoccupe de son apparence et de ce que les autres perçoivent de lui, il ne prendra pas plus soin de ce corps que nécessaire.

Pour ce qui est du reste, c’est une autre paire de manchettes. Il n’expose son dos que s’il y est obligé, un tatouage imposant s’y trouve. Une tête ailée, bouffée par une cicatrice de brûlure qui lui mange la moitié du visage. Quoiqu’il puisse signifier, il n’aime pas l’exposer.

Opale est grand et pas forcément très avenant au premier coup d’œil, mais ses gestes sont plus doux qu’il ne veut le faire croire et sa bienveillance s’exprime à travers eux.

Caractère


Plus. De. Peur.
Un souhait qu'il aurait murmuré il y a de longues années à présent.
Opale est mené par un idéal. Il s’est juré de se consacrer jusqu’à sa mort à soigner toute créature qui réclamerait son aide. Tendre la main n’est pas aisé pour lui, il n’a pas toujours été ainsi. Depuis sa plus tendre enfance, il a appris à faire don de soi, à s’oublier complètement sous la contrainte. A présent, par-delà tout, il sait que c’est son choix mais il doit réapprendre à vivre avec les autres. Et il est déterminé. Voir têtu.

La première chose à noter, c’est sa prudence. Il se méfie, c’est viscéral. Quand quelque chose le met en alerte, il se renferme, dresse des barrières. Il hait qu’on essaye de le contrôler, il méprise toute forme de manipulation autant que les humains qu’il exècre. On a trop abusé de son empathie, de sa belle morale. Alors Opale reste un être réservé et plutôt solitaire. Pas qu’il n'apprécie pas une bonne compagnie mais il aime savourer un temps seul. Contempler la mer tant qu’il le peut, respirer les odeurs des grands cyprès qui bordent l’académie, apprendre encore et encore. Un être mesuré donc, mais préoccupé et anxieux, souvent. Si on ne le trouve pas calmement assis avec une distraction, il tourne les cent pas jusqu’à l’épuisement.

Il craint trois choses; de faire le mal, le feu et  devenir aveugle, c’est un sujet sensible pour lui. C’est la malédiction que porte sa race, les Caladres. Il tâche de faire la paix avec lui-même, de toutes les manières possibles, sans effacer sa puissante rancœur. Cela passe par aider les autres. Opale est une oreille attentive, bienveillante, il apprécie parler et conseiller. Il sera beaucoup plus grognon et froid quand on ne le respecte pas. Il va rarement jusqu’à crier, mais il n’hésitera pas à vous virer de son infirmerie. Ainsi, il lui arrive d’avoir un sacré cynisme et un humour noir qui peut surprendre.



Don


Opale est un Caladre (précision dans l'histoire) une créature qui possède un don de prescience mais qui concerne exclusivement le corps.
Il perçoit extrêmement bien la douleur, la maladie et même la mort presque comme la sienne. De là à dire que ses doigts sont magiques serait faux, mais ses mains l’aident, elles ciblent les symptômes et il est capable de les traiter rapidement, voire même d’éviter le pire.
Pour son travail, il utilise principalement la voie régulière sans user de ses pouvoirs, mais il arrive parfois qu’ils se déclenchent hors de son contrôle sur le rayon de l’académie. S’il utilise son don, à la nuit tombée un héron ou un corbeau blanc apparaîtra dans l’œil du rêveur qu’il a soigné.

Points négatifs : c’est fatiguant, comme on peut s’y attendre, mais surtout sa réserve n’est pas inépuisable. A chaque grande utilisation, Opale perd un peu plus la vue, il finira par devenir aveugle et perdre son habilité. Aussi, son sang est toxique, alors OUST les vampires ! (ça ne change pas grand-chose à sa vie en réalité, il évite juste de saigner au maximum.) Les Caladre ont une longue longévité jusqu'à que leur don s'épuise ou qu'ils engendrent une descendance. Une fois aveugles, ils reprennent un cours de vie mortel.



Histoire


Hé toi, bel oiseau, qui fixe de tes yeux, prédit la survie ou la mort de l’homme en détournant ta tête. Dans ta pureté, tu prends sur toi les maux des hommes pour les guérir. Ta chair est putréfiée de toutes les maladies que tu ingères. Et ô jamais tu ne devras être tué, jamais tu ne seras mangé. Car ton sang renferme les péchés des hommes.
« Et beaucoup disent de lui que par son regard il recueille en lui tous les maux et les emporte dans les airs, tout en haut là où se trouve le feu, celui qui consume. »
Le Caladre est une créature s’immisçant dans les contes du moyen-âge. Bêtes anciennes, des oiseaux au plumage blancs comme neige, prenant la forme d’un corbeau ou d’un héron. Ils étaient convoités pour leurs grands pouvoirs de guérison. Nocturnes et solitaires, élevés dans les palais royaux pour leurs dons de prescience prédisant la mort des suzeraines.

Ah. C’était bien là que tout avait commencé. La marche vers cette lente annihilation désastreuse. Plongeant dans l’injustice de ces hommes qui avaient décidé que les Caladres n’étaient que possession. Prisée, adulée, doux et beau volatile qui soignera tous nos maux.
Et s’ils savaient que s’enfermer dans l’étau étouffant d’une main de maître signifiait leur perte, ils auraient fui. Ces répugnants mécènes.
Mais voilà, la lignée caladrius ne l’avait pas fait, comme de nombreuses autres. Il fut un âge d’or où les familles françaises les plus fortunées possédaient leur propre Caladre. Médecin de la famille et gardien inestimable.

Et cela dura, bientôt le simple devoir de « soigner » et « prédire » devint plus étouffant. On ne voulait pas les montrer où l’on vendait leurs services au plus offrant. Les descendants n’avaient bientôt plus le choix que de soigner leurs maîtres désignés. Des créatures de légende si altruistes, délivrant leurs dons à ceux dans le besoin étaient devenus des outils. Pas assez tranchants. Trop doux. Trop purs et tendres. Les cages dorées dans lesquelles on les conforte se resserrent sur leurs gorges. Ils arrivaient qu’ils soient volés, ou tués par des familles rivales. Parfois, les relations avec les humains empêchaient les descendances d’exercer.
C’était un fait, les Caladres disparaîtraient, ce n’était qu’une petite question de temps. Et le temps, c’est précieux. Les années passent, s’écoulent. Seuls les monstres subsistent.

En plein cœur du siècle des lumières, les progrès intellectuels et scientifiques éclipsèrent les créatures déjà devenues rares. La fin du règne de Louis XIV et la Révolution française entraînant la suppression des privilèges, les Caladres furent tués au même rang que leurs maîtres, disparaissant dans la marmite bouillante d’Hommes et de sang.
Opale Caladrius est né lors des années du grand verglas, connues en France pour les hivers rudes, gelant chaque petite parcelle d’eau d’un pays déjà appauvri. Le domaine du Tournemire prospérait encore, à l’aube de la révolution, la famille ne pensait pas craindre ce qui se profilait. Opale a grandi comme tous les Caladres, dans l’ignorance. Sa mère mourut alors qu’il était encore jeune, car ces créatures ne sont pas immortelles. A la naissance de leur descendance, elles dépérissent et laissent place à une nouvelle génération. Elle ne lui laissa qu’un journal contenant tout ce qu’il devait savoir sur leur lignage.

Jeune Opale n’avait pas encore conscience de sa solitude, il n’avait connu que ce minuscule microcosme réduit à ce manoir qu’il trouvait immense. Il ne mit pas longtemps à exercer ses pouvoirs, ne quittant jamais le domaine. Plusieurs détails auraient semblé étranges à un œil averti ; il ne pouvait sortir que la nuit, il avait été « marqué » dans le dos, il ne devait jamais rencontrer les autres membres de la famille sauf pour exercer son devoir, il lui fallait tout apprendre, tout connaître, tout. Rien n’empêchait les petites maltraitances qu’il subissait. Mais oh, il le comprenait, il était dispensable. Il s’accrochait à ce journal, qui lui décrivait comme d’antan sa race était capable de se changer en des oiseaux graciles. Ils avaient tout perdu. On leur avait coupé les ailes.
Les années passèrent et lorsque la Terreur éclata, les révolutionnaires pénétrèrent le domaine et Opale n’arriva qu'à se terrer dans la minuscule chambre où il avait été confiné toute sa vie. Par chance, il réchappa à l’assaut, séparé de ses maîtres il en profita pour fuir.
« FUIR ». Ce mot n'avait pas beaucoup de sens pour lui. Était-ce réellement de la lâcheté si c’était pour survivre ? Car il était terrifié, de la violence. Sa liberté avait un goût amer de sentiment coupable.
Il fit de mauvaises rencontres, mais des bonnes, aussi. Opale voyagea, beaucoup. Il vit les guerres creuser leurs sillons comme les cratères de la lune et lui aussi, passait de mains en mains. Il était remarquable, remarqué, malgré lui, on le devinait non humain mais monstre. Vendre ses talents pour survivre, il était loin de l’érudit enfermé dans sa tour quelques années plus tôt. Tantôt contraint, tantôt par souhait, il devait toujours, toujours aider. C’était épuisant. Oui, c’était le mot, il était… Vraiment fatigué. Fatigué des hommes.
Il s’était surpris à les détester plus que les craindre. A leur vouloir du mal. La créature chercha longtemps s’il en restait d’autres, comme lui, en vain.
Il fit la rencontre d’autres créatures cependant. Et par toutes les grâces du ciel, il avait la sensation de revivre en leur tendant la main.


Opale se mit à aider de plus en plus d’autres, comme lui, pas exactement, mais différents. Crocs, dents, oreilles, pouvoirs, ces choses indicibles que l’on cache, traque et arrache. Sa race avait vécu dans la peur, cette oppression si douloureuse que tant d’autres subissent. Comme les hommes, il y en avait des mauvaises, des créatures. Mais par leurs natures, elles étaient si différentes à ses yeux, si précieuses. Il se mit à les chercher, à trouver un sens à ce don qu’il vivait comme une malédiction.
La malédiction du Caladre.
Il s’en voulait, de l’avoir épuisé auprès d’humains qui l’avaient puni pour existence. Et l’amour qu’il éprouvait pour ces non-humains, ses semblables lui redonnaient espoir. Il s’attachait rarement, mais appréciait grandir à chaque rencontre. Il essayait d'être « bon ».
Il y a peu qu’Opale, voyageant toujours de part et d’autre, rencontra une louve qui lui souffla l’existence de cette étrange île dissimulée des humains. Une académie.
Fasciné par l’idée, le Caladre s’empressa de la rejoindre pour voir de ses propres yeux, ce miracle.


Lui, ne voulait pas de descendance. Il ne voulait pas faire perdurer la lignée, si les Caladrius devaient s’éteindre avec lui, dans toute cette peine et ses ardeurs, soit. Mais il pouvait faire mieux, il pouvait offrir son savoir, prodiguer ses soins à cette jeune génération qui ne demandait qu’à grandir en sécurité. S’il pouvait participer à rendre le monde meilleur pour eux, il verrait l’aube d’un nouveau jour. Opale voyait déjà flou depuis un moment et il savait qu’il ne voulait pas s’éteindre sans retrouver ses ailes.




Derrière l'écran


Qui es-tu ? : Sol ou Eby

ton âge : 22 ans

Code du règlement : ok lian

Comment as-tu découvert le forum ? Willouuu

Un petit mot d'amour ? Merci de m'accueillir

Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Ven 8 Sep - 17:26
bienvenue doc
Lian Yuan
Gardien
Lian Yuan
Gardien
Revenir en haut Aller en bas
Ven 8 Sep - 17:34
Bienvenue mon Ebyyyyyy **
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Ven 8 Sep - 19:06
Ouiii un doc !
Bienvenue à toi !
Vynce Stanford
Professeur
Vynce Stanford
Professeur
Revenir en haut Aller en bas
Ven 8 Sep - 20:04
Opale Caladrius - Qui veut un dolipraaane ? [En cours] Sans_t52
Orion Eltann
Professeur
Orion Eltann
Professeur
Revenir en haut Aller en bas
Ven 8 Sep - 20:07
Hey ! Bienvenue dans notre école 2032-catpopcorn
Iris Tsakiris
Etudiant humain
Iris Tsakiris
Etudiant humain
Revenir en haut Aller en bas
Ven 8 Sep - 20:21
Bienvenue
OPALE CALADRIUS

Tu es officiellement validé.


Toutefois, il te reste encore quelques petites choses à faire impérativement avant de pouvoir commencer à rp parmi nous.

Je t’invite à aller faire recenser ton avatar ici

Nous tenons aussi à ce que tu possèdes une chambre avant de pouvoir commencer ta vie ici, donc voilà pour toi et juste pour toi un lien vers le Listing des chambres

Après l'avoir consulté, tu pourras choisir de rejoindre une chambre qui existe déjà, ou bien de demander à ce qu'une nouvelle soit créée juste pour toi, dans le cas où tu es un enseignant, tu es invité à poster directement une demande

Une fois ces étapes franchies, tu seras libre de rp. Nous t’offrons tout de même la possibilité de créer la fiche de lien de ton personnage par ici si tu le souhaites

Et puis bien sûr, tu peux d'ores et déjà répondre à des demandes de Rp ou créer la tienne juste là.

Tu es aussi invité à voter, les quatre tops sites étant affichés sur la PA, sous les lettres V O T E, un top sous chaque lettre. Je te souhaite tout le bonheur du monde ... bon au moins celui que tu pourras avoir ici et te rappelons d'être sage…

*^* on te surveille.
Iris Tsakiris
Etudiant humain
Iris Tsakiris
Etudiant humain
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sauter vers :
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Daylight School :: Accueil :: Les inscriptions :: Dossiers acceptées-